Atelier d’écriture : HisToiRe PouR TouS

Une journée comme les autres

Une journée comme les autres

 

 

- Lors de cette guerre, disait le professeur, les généraux de l'armée du roi Lepïen furent obligés de revoir leur tactique lorsqu'ils s'aperçurent qu'ils avaient perdu le quart de leurs troupes. La principale perte fut celle qui se situa sur l'île d'Atalante, nous avons également vu lors de la dernière leçon comment ceci à amener l'engloutissement de cette île dans les eaux. En ce jour du 6 Juin de l’année de la fourmi bleu les généraux se sont donc réunis pour un meeting extraordinaire. Nous allons maintenant lire le compte rendu complet de la réunion qui a eu lieu ce jour là.

- J'en ai marre c'est vraiment trop chiant, j'me casse. Murmura Laros, alors que son voisin était occupé à lustrer ses cornes. Il lui répondit par un haussement d'épaule.

Laros ramassa ses affaires, puis remonta la salle, elle remarqua que les autres n'étaient pas non plus intéressés par le cours. Même les momies préféraient remettre leurs bandelettes en place plutôt que de suivre. Pourtant cette guerre avaient été une des plus importante du monde. Les dieux avaient voulu nous reprendre le feu, et tous les peuples avaient oubliés leurs querelles pour les en empêcher. Mais lorsque le vieux zombi racontait même un film d'action pouvait être aussi palpitant  qu'un documentaire sur l'entretien d'une pelouse.

En sortant du bâtiment le vent glacial força Laros à fermer son manteau avant de traverser le parc. Les trolls suivaient leur cours en plein air, étant des créatures de montagne ils préféraient le froid. Plus loin la diligence 378 partait, tirée par des dragons terrestres.

- Raaa, c’est  pas vrai je l'ai raté! Lâcha Laros.

Elle décida malgré le froid de rentrer à pied, elle fit demi-tour et regarda le ciel. Un soleil rouge illuminait cette journée d'hiver, on voyait même les deux lunes. « Un signe de chance » se dit elle. Haut dans le ciel passa un dragon, il portait une large nacelle. Sûrement des gens qui avaient la chance de partir vers un pays chaud.

Elle fut sortie de ses pensées par des cris, des élèves en économie obscure se disputaient encore une fois. Aujourd'hui ça se passaient entre un vampire et un ou une elfe, impossible à dire à cette distance.

- Je pari qu'ils ne sont pas d'accord sur le nom du créateur de la monnaie d'Übervald. Dit une voix familière derrière elle.

- Salut Kreïn, ça m'étonnerais pas ils sont tellement stupide ceux là. Répondit Laros, au jeune centaure. Comment ça se passe chez les cultivateurs de plante verte? Ajouta-t-elle avec un grand sourire.

- Botaniste animaliers, je te l'ais déjà dit. Ces plantes sont très importantes, elles forment une grandes partie de la flore du globe et...

- Oh là stop! Lança Laros. Ce cours là je l'ai déjà eu. Et puis tu ne devrais pas être dans la serre ? Je croyais qu'une des plantes s'était échappée.

- On l'a retrouvée, elle était partie à la chasse aux rats. Mais toi tu devrais être en cours non!

Elle n'eut pas le temps de répondre, la cloche de la grande tour infernale sonna. Trois coups graves, puis deux aigues. C'était le signe qu'il y a avait un problème dans la serre, et c'était urgent. Kreïn reparti donc au galop, laissant Laros seule. Après un regard rapide vers les élèves qui continuaient de se disputer, elle reprit son chemin.

Elle passa par la grande rue, c'était jour de marché, et il y avait une grande foule. C'était fou tous ce qu'on pouvait y trouver, des légumes à l'odeur de saucisse, des pantalons avec neuf jambes, et du poisson. C'était la mode des sushi fait maison, mais beaucoup de monde avait du mal à comprendre le principe. Les feufolets par exemple ne pouvaient pas s'empêcher de cuire le poisson, et les naïades trouvaient qu'il fallait les faire qu'avec de l'algue. Soudain on entendit une explosion, sûrement encore l'étal d'un alchimiste, ils avaient tellement de produit inflammable, que certain prenait feu dès qu'on parlait de bougie.

En prenant par une petite ruelle elle se retrouva dans une rue piétonne. Enfin piétonne, vue le nombre de pince de sabot et de griffe qui la traversait disons qu'elle était interdite aux véhicules. C'était une rue agréable surtout parce qu'il y avait un chocolatier, il se servait de chocobos pour écraser les racines de chocotines. Elles libéraient alors un délicieux parfum de chocolat qui embaumait toute la rue. Plus loin il y avait une bijouterie le nain Marteau d'argent la dirigeait, lorsqu'on le voyait si à l'aise avec les gens, on ne pouvait se douter qu'il n'avait quitté la moria que cinq ans auparavant.

- Sortez d'ici tout de suite bande petits chenapans!! Hurlait une femme au tablier plein de farine.

Une bande de petit farfadet s'éloignèrent en courant, ils avaient sans doute essayé de manger des gâteaux sans payer. C'était courant ces petites créatures raffolaient du sucre, mais elles n'aimaient pas dépenser leur argent.

Laros arriva finalement chez elle, elle caressa sa vermine puis alluma la télévision. Une série passait, c'était une série fantastique sur un monde ou seuls les humains étaient des êtres intelligents, et où la magie n'existait pas.

- C'est vraiment trop bizarre ce truc comme si un monde comme ça pouvait exister. Dit-elle à sa bestiole. C'est dingue ce que les scénaristes peuvent inventer, bientôt ils vont faire épisodes où ces types iront dans l'espace dans une boite en fer.

 

FIN



29/10/2010
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