Le 04 Avril 2011 : Le conte... 1er partie
Le Conte
Voici un conte comme tant d’autre, animé par une adorable princesse et un fidèle petit nain. Evidemment, notre beau prince fait également partie de notre petite aventure. Cependant, il y a tout de même des détails qui différencient cette histoire des autres. Par exemple, notre princesse est effectivement adorable, mais laide. Et notre prince est effectivement beau, mais idiot. Quand au nain, oui c’en ai un. Mais concernant sa fidélité… comment dire ? Et bien il l’es effectivement, mais à la sorcière qui n’es pas vraiment méchante mais espiègle. Elle passe son temps à faire des farces. Vous me suivez ? Oui oui oui… je vais vous raconter, ce conte parmi tant d’autre.
Il était une fois, dans un pays lointain, un jeune prince qui habitait dans un magnifique château perdu au milieu de la foret enchanté. Ce prince avait perdu ses parents très jeunes et ce fut sa tante qui devint reine en attendant que le prince puisse enfin atteindre l’âge d’être Roi et de régner sur le pays lointain. La Reine était telle une mère pour notre beau prince. Mais elle se faisait vieille et voulait enfin se défaire de ses obligations. C’est pourquoi, elle décida d’organiser une soirée invitant toutes les princesses des contrées éloignées. Elle envoya des dizaines de messagers qui chevauchèrent nuit et jour pour trouver des royaumes inconnus. Elle espéra que son neveu pourrait enfin choisir sa destinée. Car il faut savoir que notre prince était d’une beauté telle, qu’il ne trouvait pas son égal féminin et refusait donc toute alliance. Fatiguée de lui présenté les plus belle princesse des contrées voisines, elle se décida à lui poser un ultimatum. S’il refusait encore de s’unir à la fin de la soirée du bal, il sera chassé de son propre château.
- Oh ma Reine, allez-vous réellement chasser notre jeune héritier ?
- Ne soyez pas absurde Setia, répondit-elle à sa servante. Je ne veux que lui forcer la main. Il est grand temps qu’il se marie et prenne place sur le trône.
- Vous êtes incroyable ma Reine. Demain soir, son destin sera celé. S’extasia la servante.
- Je l’espère Setia, je l’espère.
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- Oh seigneur !! Que vais-je faire si elles sont toutes horriblement laides Tezka ?
- Je suis sur que vous trouverez votre princesse cette fois-ci mon prince.
- Personne ne peut égaler ma beauté. Soupira le prince. Puis d’un air plus maussade : Je ne trouverais jamais chaussure à mon pied.
- Je suis persuadé du contraire.
- Ne comprends-tu donc pas mon angoisse ?
- Choisissez celle qui vous semble le plus vous convenir. Votre tante la Reine est décidée à vous marier cette fois-ci, répondit le valet.
- Oh seigneur ! Je suis maudit !
Quelque part perdu au milieu des océans, un des messagers trouva un château aussi sombre que la nuit. Il frissonna à la vu de ce paysage, mais il devait trouver une princesse à qui offrir son invitation. Il toqua et derrière la lourde porte, apparu un nain. Il se dit serviteur de l’héritière et promis de remettre l’invitation à qui de droit. Le petit nain couru, couru, grimpa toutes les marches de la tour des ses minuscules jambes et se jeta dans la chambre de la sorcière.
- Oh votre divinité, j’ai un nouvelle qui va vous réjouir.
- Calme-toi Ninrez. Reprend ton souffle.
Elle joignit ses mains et se tortilla !
- Allez dis moi quelle bonne nouvelle m’apportes-tu ? La princesse a-t-elle encore essayé de s’embellir ?
- Non votre magnifissiance. Elle a reçu une invitation.
La sorcière, également Marraine de la jeune princesse, était si heureuse de ce divertissement, qu’elle prépara immédiatement un plan pour convaincre la jeune fille de se rendre à ce château et se présenter comme aspirante à la couronne. Ce qui ne fut chose facile. Elle ne se permettait une promenade que la nuit venue afin de cacher son visage par le sombre ciel. Le reste de son temps, elle errait à travers la forteresse. L’héritière était connu dans tout le château pour sa gentillesse plus que pour sa laideur. Elle devenait servante pour aider Misa enceinte, cuisinière pour aider le vieux Frey et nourrisse pour le nouveau née d’Arsis qui ne pouvait que laisser pleurer son petit tant elle avait de tâche à accomplir. Princesse attirait également les animaux comme un aimant. Leur sixième sens leur permettait de voir la beauté intérieure de celle-ci.
- Mais Princesse !! Ne vois-tu pas là une occasion de rencontrer le Prince de ta vie ?
- Marraine. Il est impossible pour moi de sortir de ce château, encore plus impossible de me rendre à un bal pour prétendre à la couronne avec cette laideur qui est mienne !
- Ne te torture pas pour cette chose insignifiante qu’est la beauté ma Princesse. Marraine va tout arranger. Elle a pensé à tout. Dit-elle avec un sourire trompeur.
Le jour J arriva. La salle de balle ouvrit ses portes et accueillis des princesses, plus belle les une que les autres. Mais aucune ne plaisait au prince. Il cherchait, un plus, qu’elles n’avaient. Elles étaient toutes tel des poupées de porcelaine, raffinées et élégantes. Mais notre prince ne pouvait que se forcer à leur tendre la main pour une danse. Puis la soirée se termina, sans qu’il ne puisse choisir de compagne à la grosse déception de la Reine. Elle s’apprêtait à vociférer contre le prince qui s’était caché derrière son fidèle valet quand les portes de la salle de bal s’ouvrirent pour accueillir une dernière prétendante. Une entrer humble composé de la marraine la sorcière, ainsi que le nain serviteur, suivi de la princesse portant un masque d’oiseau plumé de mille couleur et scintillant de pierres précieuses habilement parées. Très élégamment habillé, la princesse s’avança et fit révérence devant la cour royale, s’excusant de son retard, prétextant une roue cassé en chemin. Le véritable but de la sorcière était d’avoir l’entière attention de la court, en faisant une entré tardive, sans concurrence. La Reine était si heureuse d’avoir encore une chance de marié son neveux, qu’elle les accueillit bras ouvert, leur offrant l’hospitalité pour la nuit. Le prince intrigué par le masque demanda à ce que sa prétendante l’enlève. Mais la Sorcière s’interposa, et expliqua à la court, que ce masque était maudit, et que seul un époux pourrait l’ôté du doux visage de la princesse. Le prince ne cru tel sornette et demanda permission d’essayer. La princesse Ocha la tête et ce dernier s’avança. Ne comprenant la raison de son battement de cœur, il du s’y reprendre à deux fois avant de toucher la princesse qui timidement baissa les yeux. Il ne pu l’ôter. En effet, la sorcière avait jeté un sort au masque d’oiseau.
La nuit passa, et le prince ne pu se résigner à laisser partir la princesse sans l’avoir vu. Il demanda à la Reine de les inviter pour la semaine. Plus les jours s’écoulèrent et plus la curiosité du prince s’emporta. Il accepta les noces avec cette étrange princesse…
A SUIVRE…