Atelier d’écriture : HisToiRe PouR TouS

Le futur n’est pas toujours un havre de paix et d’abondance…

      Il s’appelait Juan. Juan Galapados. Il avait 17 ans depuis 6 jours seulement. Il était né le 18 Juillet 2078. Juan Galapados faisait parti des 150 personnes tirées au sort pour participer à ce que l’on appelle un « Voyage magique ». Ces « Voyages magiques » étaient organisés 1 fois par an à l’époque de Noël. Le but de ces voyages était de voir ce qu’il se passerait dans le Futur. Un Futur qui n’existe peut être pas…Puisqu’aucune personne aillant été sélectionnés n’étaient revenues.

***

  C’était donc le cœur lourd que notre héro se dirigeait vers son vaisseau spatio-temporel.

Il avait fait ses adieux à sa famille par simple précaution et avait rédigé son testament.

Un robot humanoïde le conduisit à sa cabine et lorsque les 149 autres passagers furent installés dans leur cabine, un message oral fut transmit aux passagers, annonçant le décollage immédiat du vaisseau.

Tous savait qu’ils ne reverraient peut-être plus leur famille, et c’était le morale au plus bas qu’ils allaient dans le futur.

 Le voyage durait approximativement 12 heures et le repas était compris dedans.

***

   Juan se dirigeât vers le restaurant quand le vaisseau eu commencé son itinéraire et qu’ils eurent le doit de sortir de leur cabine. Il n’y avait personne mis à part une jeune fille. Juan pris un plateau sur lequel il avait posé une miche de pain, du beurre et une tasse de thé et il se dirigeât vers la fille. Il s’assit à sa table et commençât à manger tranquillement, essayant de ne penser ni au futur, ni au passé, juste au présent.

 

« ¿Por qué te sientas en mi mesa? »

 

Juan relevât la tête. Cette fille ne parlait pas français. Elle était espagnole. Heureusement, Juan, avait appris l’espagnol dès sa naissance car sa mère étant originaire de ce pays et avait insisté pour qu’il parle couramment cette langue.

 

« Parce que tu avais l’air seule. Je m’appelle Juan Galapados. »

Il se rendit compte qu’il ne parlait pas la bonne langue au moment où elle fronçât les sourcils.

 « Debido a que parecía solo. Mi nombre es Juan Galapados, se reprit-il.

-Juan Galapados, répétât la petite fille. Me llamo Aida. »

Elle s’appellait Aida. Juan lui parla pendant quelques temps et finis par apprendre qu’elle seule avait été sélectionnée dans sa famille. Elle ne connaissait personne et elle s’était perdue dans le vaisseau.

 Intérieurement, il se promit de la protéger.

***

Les 12 heures de voyages étaient arrivées à leur terme mais il fallut attendre encore avant de pouvoir débarquer.

Il n’y avait pas de fenêtre aux cabines et puisque tout le monde était coincé dans la sienne, personne ne put voir l’atterrissage. Juan avait bien pensé à sortir en douce de sa chambre pour rejoindre sa petite protégée mais un gardien mécanique gardait chaque porte. Il fut donc contraint d’abandonner son acte héroïque.

 

Ils purent enfin sortir lorsque la voix du commandant de bords retentit à travers les hauts parleurs : « Mesdames, Messieurs et enfants, vous êtes arrivés à destination. Je vous priais de bien vouloir attendre que toutes les portes soient ouvertes avant de descendre de la navette. » Le commandant avait bien insisté sur le mot « toutes ». Il cherchait surement à faire passer un message, mais lequel ? Juan ne se tracassa la tête sur ce problème et il alla plutôt vers la chambre où la petite Aida était logée. Elle n’était pas sortie de sa chambre lorsqu’il arriva. Ce qui était normal puisqu’il lui avait précisé de ne pas sortir de sa chambre tant que lui-même ne viendrait pas. Elle l’avait écouté. Il toqua à la porte et elle lui ouvrit.

« Tu as entendu le message du commandant ? lui demanda-t-il en Espagnol.

-Oui.

-Tu en pense quoi ?

-Je pense qu’il faut l’écouter mais que personne d’autre que nous le ferras. »

Elle raisonnait bien pour une gamine de son âge.

« C’est ce que je pense aussi. Je peux entrer ? »

Elle acquiesçât et se déplaçât. Il entra dans la pièce, regarda autour de lui et finis par s’asseoir sur le lit.

Ils attendaient. Ils attendaient le nouveau message du commandant de bords. Ils attendaient un signe. Mais ils redoutaient aussi, ils redoutaient l’extérieur, ils redoutaient l’inconnu. Ils redoutaient de ne pas rentrer chez eux. Et ils patientaient. Ils patientaient la peur au ventre et un message qui ne venait pas…

Au bout d’un certain temps, Juan eu une super idée. Il mit son portable sur le mode « Vidéo », ainsi, il pourrait filmer l’extérieur et, s’ils s’en sortaient vivants, pourrait la montrer au monde entier. Il exposa son idée à son amie qui la trouva ingénieuse. C’était aussi un bon moyen de tuer le temps.

Juan commençât donc son film. Il se présenta lui ainsi qu’Aida. Il présenta la pièce dans laquelle il était et il finit par décrire la situation dans laquelle ils étaient.

La voix du Commandant de bords s’éleva à nouveau : « Pour les deux seuls qui ont écouté mon message et qui ne sont pas sortis en trombe comme le reste de la compagnie, je vous annonce que vous pouvez sortir… A une condition ! Que vous reveniez dans 5h grand maximum ! »

Les deux jeunes gens hochèrent du chef et se mirent en quête de la sortie…

 

5H PLUS TARD…

 

Juan et Aida se trouvaient dans la cabine du capitaine. Ils avaient été convoqués afin de parler de l’éxterieur.

« Alors, commença le capitaine, qu’avez-vous vus dehors ?

- Dehors ? Dehors, c’est l’apocalypse. Les hommes ont mutés et ressemble plus à des rats qu’a autre chose. Ces « hommes » mangent tout ce qui est comestible. Ils sont l’égoïsme incarné, ils sont prêts à sacrifier leurs enfants pour pouvoir manger… dit rapidement Juan.

- Mis à part les hommes, qu’est ce qui diffère de la Terre que nous connaissons ? Demanda le commandant.

- Vous ne sortez pas de votre vaisseau ? »

Les deux hommes firent non de la tête.

«  Pourquoi ? demanda la jeune Aida.

-Nous répondrons à ta question jeune fille quand vous aurez répondu aux nôtres. » Répondit-il en Espagnol 

Aida hocha la tête. Elle regarda son ami qui reprit la parole.

« Les décors sont digne d’un film apocalyptique. Les volcans sont sans cessent en éruption, de ce que l’on a put voir. Des tornades à échelles réduites passent leur temps à vous tourner autour, attendant le moment où, ayant marre de lutter contre elle, elle pourrait déguster votre chair. Les tremblements de terre, déplaçant des montagnes sont aussi surprenant que les tsunamis qui emportent et ravagent tout sur leur passage. »

Les hommes l’écoutaient sans dire un mot.

« Les plantes sont aussi très redoutables…

-Dîtes-moi jeune homme, comment savez vous tout cela alors que vous n’êtes partis il n’y a que quelques heures ?

-Comment ? »

Juan eu un petit rire.

« Comment me demandez-vous… Et bien… Ces hommes, bien qu’ayant muté et correspondant à la définition de « sauvages » que nous nous faisons, veille à garder toutes trace de l’histoire passée. Il y a une bibliothèque, ou les livres sont tous rédigés sur un papier fait à base… de plume. Dans cette bibliothèque, tous les savants du monde veillent à y venir et y rester. Ils mutent moins que leurs semblables. C’est, nous ont-ils dit, dut à la science de leurs ancêtres…Autrement dit, nous. Chaque savant est spécialisé dans quelque chose et, nous nous sommes affairé à tous leur rendre visite afin de récolté le plus de donné possible sur cette Terre du futur. 

-Et comment en sommes nous arrivés là ?demanda le capitaine. Comment la Terre est devenue ce qu’elle est aujourd’hui ? »

Il eu un moment de silence, et ce fut finalement Aida qui repris la parole : «  C’est de notre faute… On pollue trop la planète et du coup, elle est toute détruite. 

-C’es vrai, reprit Juan. C’est parce que nous avons utilisé le pétrole jusqu’à l’excès. L’énergie solaire c’est retrouvé trop couteuse mais essentiel pour vivre au même rythme que nos ancêtre. Les déchets en plastiques qu’il reste sur Terre ont été jetés dans la nature, polluant de plus en plus sans que personne ne puisse s’en occuper, faute d’énergie…

-Je sais tous ça, le coupa le commandant. Où veux-tu en venir ?

-Ces gens, à qui ont à pourris la vie, ne nous en veulent pas du tout !

-Et qu’est ce que fait dire ça ?

-Les savants. Ils nous l’on dit. Maintenant, à vous. Dîtes nous pourquoi vous ne sortez pas du vaisseau.

- On doit contrôler la combinaison de camouflage.

-La combinaison de camouflage ?

- Celle que vous nous avons fait porter dans votre chambre avant que vous n’embarquiez dans le vaisseau.

-Je ne l’ai jamais mise, annoncèrent les deux complice en même temps.

-Ah ?

-Ne nous attardons pas là dessus. J’ai d’autres questions à vous posez.

- Vas-y mon garçon.

- Pourquoi avoir insisté sur le « toutes » dans votre message nous interdisant de quitter le vaisseau avant que toutes les portes soient ouvertes ? »

Le commandant sourit.

« Parce que c’est le temps pour activer les tenues de camouflages. C’est aussi le temps pour que les habitants d’ici quittent les alentours du vaisseau et ne mange pas nos passagers.  Maintenant, tous les deux, si vous voulez bien retourner dans vos cabines. Je ne veux pas d’enfant dans mes pattes lorsque je pilote mon vaisseau », prévint le capitaine.

Juan et Aida se dirigèrent vers la porte…mais juste avant de sortir, Juan dit au capitaine : « Vous savez Monsieur, nous ne sommes qu’en 2112… Nous avons fait un voyage de 17 ans dans le futur… » Et il quittât la pièce, laissant les deux hommes dans leurs réflexions.

 

Juan et Aida allèrent dans leur chambre respective. Juan éteignait enfin ton portable qui n’avait pas arrêté pas de filmer depuis la sortie du vaisseau. Aida, elle ruminait ses pensées. Elle avait été choquée par ce qu’elle avait vu, et même si elle n’avait pas tout compris dans la discussion avec les savants d’ici, elle avait compris que ce qui ce passait était grave.

Le commandant leur annonça qu’ils pouvaient sortir de leur cabine et comme au début du voyage, Aida et Juan se retrouvèrent dans le restaurant où ils mangèrent exactement la même chose qu’a l’allé.

***

Le vaisseau arriva au port temporel où toutes les familles des vivants comme des morts attendaient des nouvelles de leur parent. La porte de l’embarcation s’ouvrit et tous ont retenu leur souffle. Deux enfants, le visage grave sortirent, suivit du capitaine et du commandant.

Les familles d’Aida, ainsi que celle de Juan se précipitèrent vers eux. Les autres familles, repartirent dépitées.

« Juan, Aida, je vous remercie de nous en avoir appris autant sur cette Terre du futur, dit le capitaine dans la langue d’Aida. 

-Il n’y a pas de quoi de monsieur, répondit Juan.

-De nada, señor. » Dit à son tour Aida.

Les deux hommes sourirent, saluèrent les familles d’un hochement de tête et tournèrent les talons pour retourner dans leur vaisseau.

Les familles de Juan et d’Aida allaient partir chacune de leur côté lorsque Juan criât à son amie d’attendre, ce qu’elle fit. Il alla auprès d’Aida et lui dit : « No creo que nos veremos ... Si alguna vez necesita ayuda, llama a ese número. (Je ne pense pas que l'on se reverra...Si jamais tu avais besoin d'aide, appelle à ce numéro).

 Il lui donna un morceau de papier et tourna les talons pour rejoindre sa famille.

 

FIN



12/01/2012
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